Pour que vive Israël : de l’idéologie de la mort à la civilisation de la vie : mon expérience

Magdi Allam, écrivain et journaliste italien d’origine égyptienne, est le rédacteur en chef adjoint du Corriere della Sera. Musulman converti au catholicisme, il est devenu la cible du Hamas pour ses positions anti-terroristes. Il raconte dans ce premier livre traduit en français son parcours personnel : militant de gauche, partagé entre l’islam traditionnel et l’influence chrétienne occidentale, il s’est attaché à la cause palestinienne tout en prenant la défense du judaïsme et d’Israël. Élevé chez les Salésiens dans l’Égypte de Nasser, il a vécu le traumatisme de la guerre des Six Jours qui a fait basculer son pays dans la haine d’Israël, engendrant le fanatisme islamiste.  Dans un long réquisitoire, il condamne la mondialisation du terrorisme et son idéologie de la mort. En contrepoint, poussé par sa foi dans l’avenir de l’humanité, il milite pour que le monde prenne conscience que la survie d’Israël constitue « la ligne de partage entre la culture de la vie et celle de la mort ». Son ouvrage dense et complexe ouvre des perspectives intéressantes sur le problème fondamental, non encore résolu, de la coexistence du monde islamique et de l’Occident.