Tout commence dans le calme, sur le toit d’un hôpital où atterrit un hélicoptère avec deux blessés. Le petit monde des jolies infirmières et des grands chirurgiens se dessine, avec ses rivalités et ses habitudes. Plus tard des « satanistes » entrent en jeu avec une messe noire rocambolesque, tous les moribonds guérissent sauf un « messie » comateux, les plaies se referment spontanément, les viandes sortant des ventres deviennent des animaux, la maison prend feu, bref un délire apocalyptique…
Toby Litt est un jeune écrivain anglais prometteur. Dans Gang (NB octobre 2002), il se montrait déjà original et sans limites. Ici, après un début amusant, le trait est forcé et il est impossible de croire et même de suivre les improbables péripéties échevelées et érotico-sanglantes des protagonistes. Dommage, car on sent le talent derrière cette logorrhée souvent inepte.