En 1749, un faux marquis détient un secret convoité. À Bagdad, en 2003, des soldats américains font une découverte macabre dans la cave d’un ex-dignitaire. Au Liban, en 2006, une archéologue américaine s’intéresse à un livre ancien, et elle est enlevée sous les yeux de sa fille, Mia. Leur point commun : l’ouroboros, un symbole mystique. Dans un climat tendu de méfiance et de danger, Mia, aidée d’un agent de la CIA, recherche sa mère.
Ce gros roman d’aventure calibré, venant après Le dernier templier (N.B. déc. 2006), est fidèle aux codes du genre : un secret progressivement dévoilé, une touche d’érudition et d’occultisme, un méchant, cruel à souhait, digne héritier du Dr Mengele, des tueurs expérimentés, une jeune fille courageuse et des scènes d’action qui s’enchaînent. L’écriture efficace joue sur toutes les touches de la dramatisation, aussi, malgré quelques longueurs, la lecture est-elle distrayante.
M. D. et C. G.