Lors d’un colloque à Pompéi, le narrateur, historien d’art, rencontre une jeune archéologue, spécialiste des inscriptions érotiques antiques. Il retrouve également une actrice dont il fut l’amant. Une promenade nocturne dans les ruines de Pompéi permet à ces libertins raffinés, pétris de culture romaine, de se livrer à de savants échanges, à l’évocation de souvenirs amoureux, mais aussi aux joies du triolisme.
L’auteur (Val Paradis, NB novembre 2004), historien d’art, magnifie un érotisme « éclairé », nourri de lectures et de références artistiques. Ses personnages s’inspirent de la sexualité très libérée des Romains et de ses représentations dont Pompéi abonde. La visite du « Cabinet Secret » du Musée de Naples est savoureuse. L’écriture très élégante, l’érudition de l’auteur, l’image d’une Italie voluptueuse qu’il offre donnent à ce roman charmeur une tonalité sensuelle jamais vulgaire, mais ne masquent pas la crudité de certaines scènes.