« Nicole est morte ». Cette phrase lapidaire et son douloureux contenu vont bouleverser complètement la vie de Florence, son amie d’enfance. Nées en 1950, élèves douées et sérieuses, elles sont devenues professeures et ne se sont jamais quittées, même dans l’éloignement géographique. Elles ont pareillement été séduites, aimées, délaissées, ont eu des enfants. Leur complicité était totale. Comment supporter désormais l’absence de cette quasi-jumelle ? Florence fait alors un grand plongeon dans l’inconnu de son âme « ouverte sur le vide », aidée par une curieuse « élaphrothérapeute » qui lui fait détricoter sa vie, en remontant aux premières mailles. Les secrets se dévoilent peu à peu.
On retrouve l’écriture scrupuleuse et limpide – et qui ne tombe pas dans les travers de la mode – de Exister le moins possible (N.B. janv. 2007). À l’architecture solide du roman répondent une érudition discrète et des références littéraires ou philosophiques éclairantes.
M-C. A. et A-M. D.