Philippe Musil, Ă©crivain Ă succĂšs, vit un amour fusionnel avec sa femme Alice (cf. Je vous aime, NB fĂ©vrier 2007). La perspective dâun grand prix littĂ©raire le fait sombrer dans la dĂ©pression, dĂ©cuplant son Ă©nergie inventive. Le voici qui reprend la plume en sâinspirant de sa paranoĂŻa conjugale. Alice, joueuse, tombe dans les bras dâun beau Grec, nourrissant lâimagination de son mari sans le savoir.
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Catherine Siguret, familiĂšre des fluctuations amoureuses (cf. Femmes cĂ©lĂšbres sur le divan, NB fĂ©vrier 2008), dĂ©cortique la mĂ©canique de lâadultĂšre et de lâĂ©rotisme de façon banale sans oublier les clichĂ©s sur la fidĂ©litĂ© et le dĂ©sir dâenfant. Elle dĂ©fend plutĂŽt maladroitement la thĂšse dâune puissance crĂ©atrice passant par la souffrance, la rupture et le pardon. Elle veut dĂ©montrer que la fidĂ©litĂ© et la pĂ©rennitĂ© de lâamour passent par lâĂ©tonnement du conjoint. Ce sujet maintes fois Ă©voquĂ© ne gĂ©nĂšre que lâennui.