L’auteur de ce roman paru en 1904, l’abbé Albin de Cigala, reprend la fin de Quo Vadis ?, oeuvre de l’écrivain polonais Henryk Sienkiewicz : sur les lieux de son supplice, l’apôtre Pierre prononce la fameuse bénédiction « Urbi et Orbi ». Plus tard, Vespasien confie à Vinicius la mission de ramener la paix en Judée tandis que Lygie son épouse adorée, victime de la jalousie de la belle Bérénice, lui est arrachée pour être sacrée grande vestale. Les chrétiens réussiront-ils à sortir indemnes des jeux du cirque et de l’incendie de Jérusalem ? La préface et le dossier présenté par Claude Aziza, professeur de langue et de littérature latines, mettent en valeur cette vision et cette reconstitution du passé qui n’a pas le souffle de Quo Vadis ? – best-seller d’une portée internationale. Le style en est un peu convenu, mais des amours contrariées au temps des premiers chrétiens peuvent encore faire recette…
Urbi et orbi : roman des temps postnéroniens
CIGALA Albin de