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Lorsque Ghislaine Boudard rentre chez elle dans lâaprĂšs-midi, elle trouve son pĂšre mort, assassinĂ©. Elle a recueilli le vieil homme atteint de la maladie dâAlzheimer, tandis que sa soeur semble indiffĂ©rente. Le meurtre est inexplicable : pas dâeffraction, pas de traces ni dâempreintes, et surtout pas de motif. Le commissaire chargĂ© de lâenquĂȘte est bien embarrassĂ©. Il interroge les filles de la victime, lâauxiliaire de vie, dĂ©couvre les grands et petits mensonges des unes et des autres. Cet homme comprĂ©hensif sait mettre les suspects en confiance, attirer des confidences : un sombre secret de famille enfoui dans les mĂ©moires semble le motif du crime.
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LâĂ©nigme policiĂšre nâest quâun des aspects de ce court roman. La psychologie des deux filles de la victime, celle du policier donnent de lâintĂ©rĂȘt Ă une histoire dont le meurtre nâest pas lâessentiel. Autrement grave et douloureux, le passĂ© des deux soeurs ! Ce deuxiĂšme roman dâEmmanuelle Peslerbre, aprĂšs Un bras dedans, un bras dehors (N.B. jan. 2007), est un peu dĂ©cevant, mĂȘme si le commissaire conclut cette enquĂȘte avec intelligence et compassion.