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« Reconnaître, aimer, transmettre : voilà les trois verbes que les pères ont l’art de conjuguer ». Développant ces trois concepts tant d’un point de vue historique que contemporain, l’auteur, psychanalyste, aborde des sujets importants comme le rôle de l’épouse/mère dans sa relation affective avec le père, la toute-puissance du père, jusqu’à récemment, dans la civilisation occidentale. Il traite les délicats problèmes de l’oedipe ou de l’inceste, et insiste sur le rôle du père dans la transmission des idéaux et valeurs, et sur la symbolique du nom.
Dans notre monde de familles composées, où le père n’est pas toujours le géniteur, où les valeurs ne sont plus clairement identifiées, où le poids du père est de plus en plus restreint dans les fonctions parentales, que ce soit l’engendrement, l’éducation, l’exercice de l’autorité, la transmission du nom, etc., il est difficile d’être père. Cet essai propose des pistes aux couples jeunes qui sont encore concernés par la responsabilité que signifie « faire un enfant ». Probablement plus accessible que l’ouvrage précédent (Du bonheur d’être fragile, N.B. janv. 2008), il demande une attention certaine.