Son retour au bercail est pour ce journaliste, grand voyageur épris de nature, l’occasion de se reposer dans son univers familier et, pour nous, d’apprendre la Sologne. Non pas celle du tourisme de château, mais celle du braconnier et du garde-chasse, du charbonnier et de l’amateur de champignons, celle de toutes les saisons. Dans une série de tableaux, sans guère de fil conducteur, l’auteur prend plaisir à nous faire partager les joies simples de la forêt et des étangs de la Grande Noue qui permettront de protéger ce joli coin de verdure du progrès imposé. Il n’y a pas de roman, seulement des anecdotes, des petites aventures, des histoires d’animaux et d’hommes. Loups, cerfs, renards, champignons, chênes et personnages hauts en couleur s’entrelacent dans un style allègre, primesautier, certes un peu précieux, mais d’une telle joie de vivre !
Le Roman de mes chemins buissonniers ou le TGV de 10 h 10 ne s’arrêtera pas en Sologne
FLEURY Jean-Pierre