Antoine Saint-Bernard, le bien nommĂ©, exerce le mĂ©tier de psychiatre, ce qui ne l’immunise pas contre les tracas de lâexistence. Ă l’approche de la cinquantaine, il se rĂ©fugie avec son meilleur ami sur les bancs de la Sorbonne pour y faire une licence d’histoire, en espĂ©rant ainsi retrouver une seconde jeunesse et surtout Ă©chapper Ă la monotonie de sa vie professionnelle et familiale.
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Dans ce roman Ă©crit Ă la premiĂšre personne, Antoine SĂ©nanque brosse avec autodĂ©rision et causticitĂ© la crise de milieu de vie d’un mĂ©decin Ă la dĂ©rive, en proie Ă ses peurs et Ă ses culpabilitĂ©s, personnage vellĂ©itaire et cynique qui soigne sa neurasthĂ©nie grĂące Ă un mĂ©lange de lexomil et de vodka. Cette comĂ©die grinçante donne une vision bien nĂ©gative de la psychiatrie et reste tout Ă fait dans la ligne des prĂ©cĂ©dents livres de l’auteur (La grande garde, NB mai 2007).