Dans ce quartier tranquille de Manhattan, la vie des habitants s’écoule au rythme des saisons grâce à la proximité de Central Park. Deux fois par jour, Jody, célibataire quadragénaire, promène son labrador Beatrice. Le sourire d’Everett fait chavirer son coeur, mais la pétulante Polly, récemment installée avec son frère George, se fait remarquer. Comme les autres, eux aussi ont un compagnon canin : tous ces “clébards” exacerbent la colère de Doris qui décide une lutte sans merci contre leurs maîtres.
Loin de Martha, Darwin et moi (NB mai 2000), l’auteure choisit ici une histoire canine pour traiter le thème de la solitude avec un humour doux-amer. Elle imagine un univers où les bêtes portent des prénoms humains et occupent une place centrale dans l’existence : le lecteur, dépaysé par ce coin de paradis new-yorkais et touché par ses aventures humaines, se pique au jeu, mais se lasse de la démonstration et des détails domestiques.