Thomas, sa bande d’amis, sa compagne et leur fils viennent de passer un dernier mois d’aoĂ»t dans la maison qu’il a hĂ©ritĂ©e de sa mĂšre. Il doit la vendre. Les copains venus pour l’aider Ă trier et dĂ©mĂ©nager attendent qu’il y soit prĂȘt. Chaque objet est trop lourd du passĂ© qui s’y attache, sa mĂšre trop prĂ©sente, l’image de son agonie encore trop forte. Ils passent leurs nuits Ă boire dans le jardin, son chagrin ressemble Ă une continuelle gueule de bois. Le journal leur apprend la mort du pĂšre de Thomas qu’il n’a pas vu depuis vingt ans. Ils traversent le sud de la France pour aller Ă son enterrement, auquel ils n’assisteront que de loin, mais qui libĂšrera Thomas de quelques fantĂŽmes.
Â
Ce court roman forme une trilogie avec La montĂ©e des eaux (NB octobre 2003) et Le ciel pour mĂ©moire (NB novembre 2005). Jeune Ă©crivain, Thomas Reverdy dĂ©crit en longues phrases joliment balancĂ©es les affres de la perte et du deuil. On lui souhaite, Ă l’instar du hĂ©ros qui porte son prĂ©nom, de parvenir Ă enterrer ses morts.