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La mère de Gusgus est à la fête : on inaugure la bibliothèque rénovée qu’elle dirige. Son père, Antoine le fantôme, en profite pour trinquer. Mais que fait donc le père de Viandox, le copain de Gusgus ? On ne le voit jamais. Serait-ce Cool Jim, parti vivre en banlieue, et dont Viandox chante les tubes ? Gusgus et ses lutins s’en mêlent.
Après Les rois du monde (LJA, mars 2007), ce deuxième volume est dédié aux pères. Alors que le demi-fantôme en apprend un peu plus sur le sien – qui a deux cent quatre-vingt-quatre ans – Viandox admet, un peu penaud, qu’il a honte de la « musique de vieux » que joue son père, clarinettiste souvent en tournée avec son orchestre de jazz. Avec des papas si cool, tout s’arrange dans la bonne humeur d’un scénario enlevé au dessin clair où les effets spéciaux sont assurés par les lutins domestiques farceurs tapis dans le cartable de Gusgus. On en redemande.