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Le Japon du XIe siècle. Sugawara Akitada a été nommé gouverneur d’une lointaine province. À son arrivée, flanqué de son secrétaire et de ses fidèles lieutenants, il découvre une région sous l’emprise du connétable Uesugi Makio, redoutable tyran, qui gère à sa manière des réserves de riz inexistantes, un tribunal en piteux état. À l’auberge de la Carpe dorée, le vieux propriétaire vient d’être égorgé, son coffre vidé. Sa jeune veuve réclame vengeance. Trois pauvres voyageurs sont torturés pour leur arracher des aveux. Un enfant disparaît, une prostituée est assassinée et Sugawara a vent d’un complot contre l’empereur. Il peine à asseoir son autorité et craint pour sa jeune épouse.
Après L’énigme de la Porte Rashomon (N.B. avr. 2007), cette spécialiste de l’histoire et de la culture japonaises livre une description bien documentée du Japon médiéval. Cadre et atmosphère sont bien rendus, l’opposition entre pouvoir central et pouvoir locaux bien perçue. Cependant la multitude des personnages (quoique bien campés) et des faits alourdit l’intrigue lâche et déjà difficile à suivre.