Ma bonne

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Arrivée à Londres pour poursuivre ses études, Mary, d’origine ougandaise, doit travailler pour que son époux puisse préparer un diplôme et pour élever leur enfant. Pendant huit ans, elle est femme de ménage chez Vanessa, écrivaine divorcée, et aussi « nounou » de son garçon Justin avec lequel elle noue une relation maternelle. Dix ans plus tard, Mary vit seule à Kampala, son mari l’ayant quittée en emmenant leur fils. À la demande de Vanessa, elle part l’aider à soigner Justin atteint d’une grave dépression.

Dans ce premier roman traduit en français, Maggie Gee brosse des portraits très réalistes, parfois un peu outrés, de mères : l’Européenne et l’Africaine. Elle analyse avec justesse, et un mélange d’humour et de cruauté, les relations familiales dans les deux cultures, les rapports entre ces deux femmes et la place des immigrés dans la ville de Londres.