La main droite du diable

Galway, été 2003 : Jack Taylor, ancien policier, sort d’hôpital psychiatrique. Choqué par la mort d’une petite fille qui était sous sa garde le jour où elle est tombée par la fenêtre, il ne boit plus, définitivement. Mais Dieu sait que c’est difficile ! Il est maintenant chargé de trouver l’assassin d’un prêtre pédophile, décapité dans son confessionnal. L’Église, l’alcool, la pluie, les quartiers pauvres, la nostalgie d’une vraie famille et le manque d’amour, voilà l’ordinaire de Jack… et de l’Irlande, qui s’américanise et se voile la face devant ses péchés.

Ken Bruen a écrit de nombreux romans dont Toxic Blues (NB décembre 2005) déjà empreint de la même atmosphère. Cependant l’enquête policière passe après l’évocation d’une angoisse et d’un mal de vivre patents, et après l’analyse psychologique. Les difficultés du héros à surmonter ses difficultés existentielles ralentissent le rythme et, assez vite, la recherche du meurtrier cesse d’intéresser.