La veille de la Saint-Sylvestre, sybillin, Maxime plonge Emmanuelle dans un abîme de douleur et d’incompréhension : « je pars avec Gabrielle pour lui annoncer que je la quitte car c’est toi que j’aime »… Étrange déclaration ! Le coup, tiré à bout portant, a atteint le coeur de la cible. Mais la balle déviera…
Madeleine Chapsal connaît sur le bout des doigts, semble-t-il, le fonctionnement si paradoxal du coeur féminin confronté à l’attentisme, souvent lâche, des hommes. C’est d’ailleurs son fonds de commerce, ce qui lui donne droit d’égrener moult poncifs, vérités et contrevérités sur les relations sentimentales. Après l’analyse du moi artistique dans C’est tout un roman (NB avril 2008), l’auteure renoue avec celle du moi amoureux. Sujet noble et grave qu’elle traite sans grande finesse. Non, « On ne badine pas avec l’amour » !