La déroute des synapses

CABANES Max

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Après le tome 6 (Une fuite, deux horizons, LJA février 2007), Wom et Gouet poursuivent la réalisation de la guimbarde dont le « la » doit révolutionner l’univers. La confection du noyau de coulée requiert la collecte de poils de joles et de crottin de molettes. Mais ces curieux animaux ne se laissent pas faire.

Gino, le graphiste qui se mettait en scène dans son propre écrit, continue à évoluer entre le monde réel et la platitude de sa page. Il est devenu amnésique. Cela renouvelle ses élans amoureux et le conduira à consulter un catothérapeute, spécialiste en thérapie musicale et posturale…

Le dessin reste joliment créatif et donne de l’expression à des personnages velus qui se meuvent prestement dans de beaux décors aux teintes pastel. Le scénario, assagi, est devenu plus lisse. Comme l’instrument mythique, maintenant en cours de démoulage, l’inventivité sortira peut-être aussi de sa coquille pour le prochain volume.