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Depuis qu’elle a surpris son père avec une autre femme quand elle avait sept ans, Isabelle ne croit plus à l’amour. À dix-huit ans, abandonnée par son petit ami, elle ne croit plus non plus à la vie et s’efforce de ne plus prendre un gramme. La promesse d’un appartement bien à elle la conduit à accepter un séjour de trois mois dans une clinique. Là elle découvre d’autres anorexiques, et une psychiatre qui l’amène doucement à admettre sa maladie et à se tourner vers les autres. Matthieu, un jeune guitariste, lui redonne goût à la musique et lui fait accepter les quelques kilos qu’elle a repris.
Sous forme de journal intime, Isabelle raconte son quotidien, depuis sa tentative de suicide jusqu’à sa sortie de clinique. Les ressorts de l’anorexie sont bien décrits, les relations difficiles avec les parents et les méthodes de l’équipe soignante sont crédibles. Le parcours d’Isabelle atteint son but : faire réfléchir sur une maladie qui ne veut pas s’avouer, dans un propos engagé mais allégé par une histoire d’amour romantique.