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Lorsqu’il rentre de la guerre du Viêt-Nam, Dough Peacock est incapable de se réadapter au monde civil. Tentant d’échapper à ses visions de cauchemar, il part en solitaire dans les montagnes de l’Arizona et de l’Utah, au seul contact des animaux, en symbiose avec la nature rédemptrice, sauvage et merveilleuse, des grandes forêts de l’Ouest américain. Plus qu’une randonnée, c’est aussi un pèlerinage du souvenir. Ces paysages grandioses, il les avait admirés avec Edward Abbey, comme lui écrivain de la nature et militant écologiste, très connu aux États-Unis. Ce retour aux grands espaces, intérêt majeur du livre, résonne à chaque page de la nostalgie poignante de l’ami disparu.
L’écriture s’imprègne peu à peu d’un sentiment d’immensité farouche et du rythme lent et puissant de la nature tant aimée, décrite avec un attachement passionné. Un livre pour les amoureux des grands espaces. Sur le même thème de la nature sauvage que Mes années grizzlis (N.B. fév. 1998).