La consolante

GAVALDA Anna

À l’approche de la cinquantaine, Charles, architecte trĂšs occupĂ©, apprend la mort de la mĂšre de son ami d’enfance. Remords et vague Ă  l’ñme le submergent alors que remontent des souvenirs refoulĂ©s depuis longtemps. Face Ă  un tel bouleversement, la remise en question de son couple et de son quotidien semble inĂ©vitable
  AprĂšs le fameux appartement imaginĂ© pour Ensemble c’est tout (NB mai 2004) voici, narrĂ© avec autant d’humour et d’empathie, un parcours qui a cette fois pour rĂ©vĂ©lateur une sorte d’arche de NoĂ© campagnarde. Dans son style habituel – joueur et familier – Anna Gavalda confirme sa prĂ©dilection pour les cabossĂ©s de l’existence, les marginaux, les courageux, les gĂ©nĂ©reux, auxquels elle oppose des ĂȘtres mesquins attachĂ©s aux apparences. Cette « consolante » devient au fil des pages ( 636 !) une ode Ă  la vie, Ă  la libertĂ© crĂ©ative, Ă  la tendresse humaine, aux joies simples de la nature, interprĂ©tĂ©e par de beaux personnages fĂ©minins sensibles et originaux. Si certains passages dĂ©rapent parfois dans la facilitĂ© d’une conversation Ă  bĂątons rompus, qu’importe
 Ce conte actuel qui rĂ©chauffe le coeur est un excellent antidote Ă  la sinistrose !