Lettres perdues (Halloween Blues ; 5)

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À New Salem, un responsable de la Poste apporte à la police une enveloppe à l’adresse incomplète, dont les lettres ont été découpées dans un journal. À l’intérieur, une demande de rançon rédigée pareillement. Qui est le destinataire ? Aucun enlèvement n’est déclaré. Le fringant policier Forester Hill et ses équipiers font le tour des écoles et des domiciles pour chercher qui est manquant.

Le scénario installe le lecteur au coeur de l’intrigue, aux côtés des policiers, lui faisant suivre leurs raisonnements et partager leurs émotions, maintenant l’intérêt jusqu’au dénouement final. L’épisode est très déconnecté du problème personnel récurrent de Forester continuellement tourmenté, dans les planches inaugurales et finales, par le fantôme de son épouse Dana, pulpeuse et antipathique star de cinéma dans l’assassinat de laquelle il pourrait avoir une responsabilité (Point de chute, LJA Avril 2007). Mais on en doute, étant donnée son intégrité évidente ! Le dessin réaliste de cette série policière des fifties américaines reste impeccable de précision et d’élégance.