En 1984, Antoine hérite à vingt-quatre ans d’un hôtel de passe, l’Alexandrie, legs inattendu de son grand-père. Le meurtre d’une locataire enclenche une cascade d’événements liés à l’activité de cet aïeul collaborateur sous l’occupation allemande, pendant la seconde guerre mondiale. Des militants d’extrême droite se réclamant violemment du nationalisme flamand prolongent l’esprit nauséabond de cette époque. Un inspecteur de police et un historien accompagnent le jeune journaliste dans la découverte bouleversante de la réalité de son histoire familiale. Sous la forme d’un roman policier – au titre alléchant et à la narration plus décevante – l’auteur de ce premier ouvrage met en scène un jeune homme naïf confronté à des situations souvent déjà vues. De nombreuses références soulignent la politique complexe de la Belgique d’hier et d’aujourd’hui.
Les sirènes d’Alexandrie
WEERTS François