L’open space m’a tuer

ISNARDS Alexandre des, ZUBER Thomas

Le stress (avec ses consĂ©quences physiques) des jeunes cadres diplĂŽmĂ©s des entreprises françaises d’aujourd’hui est un phĂ©nomĂšne qui commence Ă  ĂȘtre reconnu. Par des saynĂštes reprises de situations rĂ©ellement vĂ©cues, les nouvelles mĂ©thodes de management et les comportements des directeurs de ressources humaines (DRH) qui les soutiennent sont dĂ©cortiquĂ©s avec un humour caustique teintĂ© d’un fort bon sens. Multiplication des formations et autres sĂ©minaires, nouveaux codes vestimentaires, hypocrisie du tutoiement ou de la positive attitude, jargon anglicisĂ© qui fleurit pour accompagner les nouveaux concepts, comĂ©die des entretiens d’évaluation, absurditĂ© du refus de promotion ou de la recherche du licenciement, tout est passĂ© en revue.

 

On rit, mais on souffre aussi devant les dĂ©sillusions et le dĂ©samour grandissant de ces jeunes cadres (qui n’encadrent rien d’ailleurs) pour les entreprises, potentiellement explosif et certainement pas facteur de progrĂšs, un gĂąchis dont les consĂ©quences auront du mal Ă  cicatriser.