Lors dâun sĂ©jour Ă Syracuse, Andrea Camilleri fait la connaissance dâun mystĂ©rieux personnage qui lui divulgue des manuscrits inĂ©dits du cĂ©lĂšbre peintre italien du XVI siĂšcle, Le Caravage. Ă partir des quelques passages retranscris subrepticement pendant cette entrevue, le narrateur reconstitue la pĂ©riode des errances du peintre lorsquâil fuyait la justice des Chevaliers de Malte et celle du pape Ă la fin de sa vie.
 Andrea Camilleri compose sur fond policier, son thĂšme de prĂ©dilection (La lune de papier, NB mai 2008), une nouvelle centrĂ©e sur la pĂ©riode maltaise et sicilienne du Caravage. Il retrace les moments clĂ©s de la vie de lâartiste : le dĂ©clin de sa vue, sa rĂ©putation sulfureuse, ses accĂšs de colĂšre et surtout sa technique du clair-obscur Ă travers. Son texte hachĂ© en de multiples paragraphes dâinĂ©gales longueurs est rĂ©digĂ© dâune Ă©criture Ă l’ancienne, tĂ©moignant de sa prouesse linguistique. Une nouvelle atypique sur un peintre Ă (re)dĂ©couvrir.