Fin 1938, Carlo Weisz, correspondant de Reuter pour la guerre civile espagnole, regagne Paris pour remplacer son ami, Bottini, rédacteur en chef de « Liberazione », journal antifasciste clandestin. Celui-ci a été retrouvé mort avec sa maîtresse, double assassinat maquillé en suicide passionnel, oeuvre de la police secrète de Mussolini. Parcourant l’Europe, Carlo est surveillé par la Sûreté nationale française et contacté par « l’Intelligence Service » britannique. À Berlin, il retrouve Christa, son ex-amante, qu’il veut arracher aux griffes des nazis…
Dans la même veine que Le sang de la victoire (N.B. juin 2008), ce roman d’espionnage, situé au moment du « Pacte d’acier » germano-italien et du renversement des alliances de l’URSS suscite d’abord l’intérêt. Mais une multiplicité d’interventions adjacentes complique inutilement un récit qui se termine en queue de poisson. À moins qu’il n’y ait une suite… ?
M.V. et C.V.