Après Les ventres jaunes (NB mars 2007), la saga des couteliers de Thiers s’achève avec ce récit réédité. Auguste Pitelet, petit entrepreneur, connaît le succès, puis des difficultés lors de la seconde guerre mondiale et dans les années soixante. En parallèle, les amours de sa fille Gilberte et les événements politiques et sociaux qui secouent les mentalités entre 1930 et 1970. Beaucoup de digressions ralentissent le récit de cette famille traditionnelle qui voit débarquer un méridional ignorant des particularités locales. Reste la description d’un savoir-faire, des aspects négatifs de la collaboration et de la libération, tandis qu’un certain charme désuet se dégage.
Les Permissions de mai
ANGLADE Jean