Boniface et Adrien Vitali ne supportent plus la rude existence imposée par leur aubergiste de père sur les pentes du Mercantour. Ils rêvent de revanche contre un ordre établi qui les condamne à une vie sans espoir, alors que prospèrent autour d’eux de riches propriétaires et des affairistes peu scrupuleux ; sous l’aile du mystérieux Eugène, tous les moyens seront bons pour amasser le capital nécessaire à leur projet : embarquer pour le Mexique. Les voilà lancés dans de juteux trafics et transformés en justiciers qui dépouillent cyniquement les nantis.
Comme dans ses romans précédents (Les hauts de Cabrières, NB mai 2008), Jean Siccardi illustre dans une langue fleurie les beautés naturelles de cette région et la vie quotidienne de personnages pittoresques et parfois caricaturaux. Les descriptions abondantes ralentissent un peu le déroulement d’une intrigue policière ingénieuse mais sans véritables surprises.