Océan de vérités

DE CARLO Andrea

Lorenzo, ancien skipper vivant isolé dans les montagnes, apprend la mort de son père, brillant médecin. Arrivé à Rome, il retrouve son quartier avec nostalgie. Hébergé chez son frère Fabio, politicien en vue, il est abordé lors de la crémation par une belle jeune femme qui tente de lui parler. Des faits suspects et l’amour naissant vont entraîner Lorenzo dans un périple européen un peu fou d’où le Vatican ne sortira pas grandi.

 

C’est le quinzième roman d’Andrea de Carlo. La trame est assez peu crédible, les héros subissent plus qu’ils n’agissent. Ce n’est pas un polar : comme dans L’instant d’après (NB octobre 2001), la femme et l’amour ont une place prépondérante. L’écriture est agréable, la critique des moeurs corrompues des élites italiennes est forte. On se laisse entraîner par l’intrigue politico-amoureuse sans déplaisir.