Bien triste situation pour Jérémie que de passer, seul, à Venise, un week-end pour deux gagné à un jeu-concours et que Candice, l’amour de sa vie, a refusé de partager. Visitant un musée, notre héros tombe en extase devant un tableau de Magritte « La maison des lumières », le tableau préféré de Candice représentant une sombre maison au milieu des arbres. Seules deux fenêtres sont éclairées qui s’éteignent brusquement et voilà notre héros transporté à l’intérieur de la maison dans laquelle il revit sa dernière folle nuit d’amour. Syncope ? Hallucination ? Les scientifiques et les chamans les plus fous se penchent sur son cas. Aurait-il vécu une NDE (expérience de mort imminente) ? Serait-ce une énigme historico-picturale ? Jérémie n’en a que faire, ce qu’il désire par-dessus tout c’est pénétrer à nouveau dans ce tableau magique.
Comme dans La nuit dernière au XVe siècle (NB février 2008), l’auteur déborde d’imagination, il semble bien s’amuser à la faire partager dans ce roman tantôt fantastique, tantôt sentimental. Humour, écriture fluide, art des formules justes et touchantes animent cette histoire farfelue.