Eragon et Roran délivrent Katrina des Ra’zacs, ainsi que son père, le traître Sloan. Eragon répugne à le tuer et préfère le bannir. Ils retournent au campement des Vardens, où Nasuada a assis son autorité sur les troupes grâce à un duel. Une attaque des troupes de l’empire et de Murtagh, dont le pouvoir étonne Eragon, est repoussée. Eragon part alors en mission politique chez les Nains, alors que Roran participe à des patrouilles. Patience et longueur de temps sont requises afin d’ingurgiter ces 800 pages bavardes, où abondent descriptions, explications et considérations morales, psychologiques ou politiques détaillées. Christopher Paolini gagnerait vraiment à resserrer son écriture, à privilégier simplicité et ellipses dans sa narration, car les péripéties sont tellement diluées que la tension dramatique de l’histoire en pâtit. Les passionnés et les courageux seront récompensés par quelques révélations (en fin d’ouvrage) sur les origines d’Eragon et l’explication de la puissance de Galbatorix. Le cycle s’achèvera-t-il au prochain tome ?
Brisingr (L’Héritage ; 3)
PAOLINI Christopher