Tanguy, qui les déteste, refuse de manger ses aubergines. Intraitables, ses parents l’envoient se coucher. Furieux contre sa famille, il rêve de vengeance quand, soufflant de toutes ses forces dans la vieille trompette trouvée dans le grenier, la voix d’un génie lui annonce qu’il a droit a vingt-neuf voeux. Aussitôt fait, dès le lendemain matin ses parents sont transformés en aubergines puis c’est le tour de la voisine, du chauffeur de bus, de la libraire, du chien, etc. Assis sur le canapé devant la télévision Tanguy se sent soudain bien seul. Heureusement il lui reste un voeu.
Sur le thème de la difficile relation de beaucoup d’enfants avec certains aliments (notamment les légumes) et le rêve de trouver une solution magique pour contourner l’intransigeance parentale, une histoire qui rejoint l’imaginaire enfantin, illustrée par un dessin vivant, léger, un peu rétro, qui décline avec humour plusieurs nuances de violet.