Rat, Taupe et Crapaud sont arrivés en Orient. Le fez rouge en équilibre sur la tête, ils tentent de s’accoutumer à la vie locale. Michel Plessix, dessinateur et scénariste, trouve là un excellent prétexte pour s’adonner sans limite à son goût immodéré pour le détail graphique et parolier : que du bonheur pour tous. Dessins extrêmement fouillés, effets de zoom ou de quasi-vide, gros plans et vues aériennes sur aile de mouche, dialogues tout en humour soulignés par des insectes insolents : c’est jubilatoire.
Mais ne voilà-t-il pas que Crapaud, toujours un peu faraud, s’est laissé conter une histoire de trésor à la poursuite duquel il est parti sans mot dire. Ennuis en vue pour ses compères qui organisent un raid SOS-assistance à dos de dromadaires. C’est à l’extrême limite de la déshydratation que sidi crapaud et sa monture sont retrouvés. Vont-ils faire demi tour ? « Ah ben non alors! Pas question ! » dit l’auteur. Affaire à suivre dans Le chant des dunes.
Après avoir adapté Le vent dans les saules de l’Anglais Kenneth Grahame, Michel Plessix en reprend les personnages qu’il lance dans les aventure du Vent dans les sables. Il est aussi l’auteur de la série Julien Boisvert.