1840. À Istanbul, le sultan Abdülmecid apprend qu’un portrait de son lointain ancêtre Mehmet le Conquérant, peint par Gentile Bellini et disparu depuis, se trouverait à Venise. Le détective Hachim, chargé de le rechercher pour en faire l’acquisition, délègue secrètement la tâche à son ami, l’ambassadeur polonais Palewski. À Venise, le Bellini est au coeur d’un mystère. Deux marchands d’art sont assassinés. Palewski, entré en contact tant avec l’aristocratie désargentée qu’avec de redoutables faussaires, est suspecté par la police. L’arrivée d’Hachim marque le début d’une incroyable découverte.
La série de thrillers historiques entamée par l’auteur avec Le complot des Janissaires (NB mai 2007) se poursuit brillamment en compagnie de ses deux héros habituels, Hachim et Palewski. Une bouleversante période de l’Histoire renaît. La Venise en déclin sous le joug autrichien est le cadre d’une passionnante affaire. De rebondissement en rebondissement, on se croit près du but, avant que de nouveau la vérité échappe. Seules les toutes dernières pages apporteront la clé au prix d’une lecture parfois un peu difficile, mais qui en vaut vraiment la peine.