Jeune Touareg, Amzin, sept ans et demi, raconte sa vie quotidienne. Comme le désert gagne du terrain, la vie devient de plus en plus difficile pour les éleveurs, aussi le père décide-t-il d’emmener sa tribu à la ville pour y chercher du travail. Pour un chef touareg, il est dur de se transformer en maçon ! Ayant vendu ses bêtes, le père finit par acheter un champ et réussit, avec l’aide de tous, à le cultiver. Finalement la tribu partage son temps entre culture et vie nomade… Les illustrations au pastel, à dominante de bleu et de jaune d’or, sur un beau papier épais, occupent souvent la double page, de format légèrement oblong, et évoquent la vie au désert puis les cultures (petits lopins de terre dans ces contrées). Le problème du manque d’eau et de l’exil en ville, avec la nécessité de s’adapter, est évoqué – et les problèmes sont vité réglés : le texte est plein de bons sentiments et démonstratif ! (J.P.)
L’Or bleu des Touaregs
GRANT Donald