Quand Khaled Bentounes en prend la tête, la confrérie soufie « Alawya », la plus importante de Mostaganem, a connu les soubresauts de l’indépendance algérienne, les pressions du FLN et des fanatiques religieux. La voie « soufie », c’est celle d’un amour universel ouvert à toutes les cultures. Trente-cinq millions de musulmans sur un milliard et demi la suivraient, acteurs d’une conscience planétaire en marche qui, seule, sauverait l’humanité.
L’itinéraire de l’auteur avant son engagement dans la communauté peut intéresser, mais sa relation occupe presque la moitié de l’ouvrage. On peut regretter que soit ainsi réduite la partie consacrée à la découverte du soufisme. Une analyse plus fondamentale et limpide, complétant les faits d’actualité, aurait été la bienvenue pour éclairer les esprits curieux d’en savoir plus sur ces confréries et leur réelle influence.