Recommençant d’écrire à partir de ce qu’il a vécu (cf. Je marche au bras du temps, NB avril 2006), Alain Rémond publie un court récit autobiographique. En 2007, il retrouve des lettres, des notes personnelles et des poèmes qui le renvoient aux années soixante, à ses vingt ans, époque des grandes décisions. En 1967, il avait interrompu sa vie de séminariste pour partir en coopération en Algérie. C’est là qu’il a fait une rencontre décisive : un autre coopérant, devenu un ami très cher, qui lui a permis de réfléchir à l’orientation de sa vie. Alain Rémond évoque l’accident au cours duquel il a frôlé la mort, la rencontre avec sa femme et, toujours, la tendresse familiale de son enfance malgré la violence paternelle. Cette introspection pudique, d’une écriture simple et poétique, est un hommage à tous ceux qui l’ont accompagné dans une phase décisive de sa vie.
Celui qui n’est pas venu
RÉMOND Alain