Au collège André-Charles-Boulle, on reconnaît les élèves à leur appartenance à un groupe : les classiques, les gothiques et les pouffes. Zélia, scolarisée en troisième, appartient au premier, les classiques sans signes distinctifs. Mal dans sa peau, elle va, au cours de cette année scolaire, émigrer d’un groupe à l’autre, essayant d’attirer sur elle le regard de Souleymane, son amoureux de l’école primaire.
A travers les préoccupations d’une adolescente ordinaire, ce roman est la description vivante et exacte de trois groupes avec leurs propres codes et règles. Les incursions de Zélia dans ces différents milieux permettent d’en restituer le comportement, le style vestimentaire, la manière de s’exprimer, les goûts musicaux… Malgré un début plutôt amusant et bien enlevé, la construction copier-coller du récit et la répétition des situations finissent par ennuyer. Peut-être trouvera-t-il un écho chez les filles de 12-13 ans ?