Le hĂ©ros de ces trois rĂ©cits sâappelle David Brower ; il est « conservationniste » et, Ă travers le Sierra Club, consacre sa plume et sa vie aux grands espaces sauvages existant encore aux Ătats-Unis. Ces rĂ©cits sont des confrontations. Le premier, « La montagne », le met aux prises avec un gĂ©ologue spĂ©cialisĂ© dans la recherche miniĂšre. Le deuxiĂšme, « LâĂźle », sur une vaste plage dĂ©serte, le met face Ă un promoteur subtil. Le dernier, « La riviĂšre », le fait rencontrer un spĂ©cialiste des barrages, un homme gĂ©nĂ©reux et remarquableâŠ
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Ă travers ces randonnĂ©es exaltantes dans des paysages superbes, Ă©voquĂ©s avec amour, le lecteur plonge dans la perplexitĂ©. Qui a raison ? Celui qui lutte contre les modifications apportĂ©es par lâhomme, quelles quâelles soient, ou celui qui veut adapter la nature pour que lâhomme vive mieux ? La grande question est posĂ©e : qui passe en premier, de lâhomme ou de la nature ? Les protagonistes, tous des gens remarquables, rendent la rĂ©flexion plus approfondie, dans la lignĂ©e des grands amoureux de la nature. Un livre percutant, un peu magique et trĂšs actuel, quoique Ă©crit en 1971.