Charlotte, onze ans, n’est pas du tout à l’aise dans le nouveau collège où elle vient d’arriver, après un déménagement. Elle ne connaît personne, les études, elle s’en fiche, une seule chose l’intéresse : l’Australie, depuis qu’elle a trouvé dans un tiroir la photo d’un homme jeune, qui ressemble à son père, et fume la pipe avec un koala sur la tête ! C’est l’occasion d’un contact passionnant avec son père qu’elle ne voit qu’un week-end sur deux, ses parents étant divorcés. Elle apprend qu’il a vécu son enfance en Australie et que son grand-père (l’homme au koala) était anthropologue. De là à s’intéresser aux aborigènes et à leurs dessins dans le sable – qu’ils appellent les « chemins du rêve »… Elle va même en faire un exposé – très apprécié ! L’auteur donne la parole à Charlotte, dans une écriture très vivante qui restitue bien les ambiances, qu’il s’agisse du collège ou des bébés koala. L’intérêt documentaire est réel et la sympathie qui circule entre les différents acteurs rend ce roman positif et entraînant.
Un koala dans la tête
FONTENAILLE Élise