Je ne pense qu’à ça

Les problèmes d’Ismaïl ont commencé quand Amin, dans la cour de récréation, l’a traité de pédé ; plutôt que de rétorquer par une quelconque insulte, troublé, il est parti en courant. Voyant que l’insulte a prise sur lui, ses camarades en profitent pour en faire la tête de Turc de la classe. Depuis il n’arrête pas de se questionner sur l’homosexualité et sur sa propre sexualité. Une discussion avec son professeur de français va l’aider à trouver la solution. Ce court roman porte sur le thème des perturbations que crée la puberté chez un jeune adolescent informé : il a eu une « conversation »  – proche du harcèlement – avec son père, sur ce qu’il savait déjà. Les attitudes et réactions d’Ismaïl, mal à l’aise avec les métamorphoses de son corps, trouveront certainement un écho chez beaucoup de jeunes garçons ; pourtant le comportement de l’entourage familial et amical si ouvert et compréhensif, et celui de l’enseignante, elle-même homosexuelle, paraissent trop décontractés pour être totalement crédibles. Le roman est illustré de silhouettes expressives colorées aux crayons de couleurs et surlignés d’un trait fin à l’encre.