La banquise fond. Dans l’Arctique, les animaux pataugent et l’ours prépare une tenue de camouflage plus adaptée. En Australie, le varan a sorti un parasol et le dingo se couvre de taches brunes. Le congrès des animaux a tôt fait d’identifier les coupables : les vaches, trop nombreuses, qui rotent et qui pètent, relâchant le méthane responsable de l’effet de serre. À côté d’un exposé clair des risques du changement climatique, cette fable animalière illustre avec fantaisie les travers de l’espèce humaine : réunir des commissions, désigner des coupables et exiger des efforts… du voisin ! Quant à la solution retenue, on peut la rapprocher de l’expérience norvégienne – capter et stocker le C02. Encore faudrait-il intervenir avant la fonte totale de la banquise ! Les animaux peints de couleurs pimpantes n’y parviennent pas mais accueillent avec philosophie l’inondation. Cette démonstration intelligente et loufoque parle à tous dès 6 ans. À décrypter avec un adulte.
Chaude la planète
DUMAS ROY Sandrine, HOUSSAIS Emmanuelle