Voici le curieux destin de Giani, piémontais d’origine. Il part vivre sa vie après la disparition de sa mère lors d’une foire agricole et le départ de son père et de son frère à la recherche de celle-ci. Après quelques péripéties, il se retrouve en Provence, à Seignerolle, où il travaille à écorcer les chênes liège pour fabriquer des bouchons et autres produits dérivés. Dans ce domaine règnent Marius et sa femme Marie, ainsi que Clémentine, leur fille au caractère ombrageux. D’anciennes histoires de famille et d’argent viennent troubler la quiétude de cette rude vie campagnarde. Giani, aidé du régisseur d’un château voisin et de la maréchaussée, découvrira le pot aux roses…
Toujours dans la veine de ses précédents romans du terroir (Les brumes du Mercantour, NB mai 2009), Jean Siccardi, avec son style fleuri, émaillé d’expressions et de termes vernaculaires, nous emmène en Provence au début du XXe siècle. De nombreuses descriptions ralentissent le rythme de cette histoire légèrement artificielle, qui prend une forme d’enquête vers la fin, avec des personnages très typés et peu crédibles.