Avant de trouver un doudou, Marie avait peur de tout : des araignées, de certaines images à la télévision. Ces parents veulent lui enlever ce chiffon sale, mais elle tient à « ce gros ours blanc qui veille sur moi » jusqu’au jour où elle entend un cri effroyable… De l’autre côté du livre, Charles a un chiffon auquel il est très attaché, malgré les objurgations de divers membres de sa famille : pour lui, c’est un vaisseau spatial, un bateau de pirates ou une armure de chevalier, jusqu’au jour où il entend un cri effroyable. Les doudous se rejoignent pour chasser l’un un ours blanc et l’autre un magicien sur son tapis volant.
Si les enfants tiennent mordicus à leur doudou, même sale et malodorant, rempli de pouvoirs magiques, les arguments pour l’abandonner ne sont pas toujours convaincants, (surtout pour la famille de Charles) et la jonction au milieu du livre, sur une double page dépliée n’est guère compréhensible. Les illustrations de Tony Ross, toujours vivantes et colorées, ne suffisent pas à convaincre. À partir de 3 ans.