Léonard de Vinci se morfond dans l’atelier du peintre Andrea del Verrocchio où son père l’a mis en apprentissage : il n’a que des pinceaux à nettoyer ou des toiles à préparer. À l’occasion d’une course chez le sculpteur Silvestro, il surprend une conversation faisant état d’un complot et aperçoit les plans d’une étrange machine qu’il s’empresse de mémoriser. Florence est en proie aux luttes entre la Colline et la Plaine, les Pitti et les Médicis. Grâce à son ami Sandro Botticcelli, il fait la connaissance de Lucrezia Donati, maîtresse de Laurent de Médicis. Témoin d’un meurtre et d’un enlèvement, il n’aura de cesse que d’aider celui-ci à triompher de ses rivaux.
Si l’on se retrouve dans la Florence du quinzième siècle avec les ateliers de peintres, les luttes intestines pour le pouvoir, la vie des grands et des petits, Léonard de Vinci n’est guère décrit comme un futur artiste, mais plutôt comme un passionné de maquettes et d’inventions. Ce décor est le support d’un roman policier de lecture facile pour les 11-12 ans.