Quand la vie tutoie la mort

Peut-on se préparer à la mort d’un proche en toute sérénité ? Sylvie Garoche nous fait réfléchir à cette question délicate en évoquant les derniers mois de la vie de son mari, sa résignation heureuse, l’acceptation de sa mort comme le point final d’une vie bien remplie. Peu importe quand et comment on meurt, l’essentiel est ce qu’on a vécu et ce qu’on a donné. Ces quelques idées simples suffisent à nourrir le livre. La peur de la mort n’étant souvent que la peur de la souffrance, l’auteure apporte des réflexions sur le traitement de la douleur, les soins palliatifs en hôpital ou à domicile et le droit à mourir dignement.

Sylvie Garoche écrit là un journal intime, dont le ton n’est jamais plaintif ni lugubre, rappelant en toute simplicité que la mort fait partie de la vie, et qu’il faut l’accepter comme son nécessaire dénouement. Un témoignage peut-être un peu trop mince et rapide, mais touchant par sa sincérité.