Écrivains tous les deux, un homme et une femme décident d’écrire et ainsi de construire, par l’échange de lettres, une histoire d’amour dont ils ne connaissent pas la fin. Ils ont une liaison qui vient nourrir leur correspondance. Elle mène le livre jusqu’à son terme, lui la quitte et reprend ses lettres. L’ouvrage ne comporte donc que les écrits de la femme et se divise en trois temps : débuts, période brûlante, rupture.
Une belle écriture, ponctuée de surprises d’images (cf. Les Mains gamines, NB août-septembre 2008) pour un sujet assez mince. Emmanuelle Pagano a du talent, mais on se lasse de cette mélopée et des longues et minutieuses descriptions d’ébats amoureux. La phase dépeignant les affres consécutives à la séparation réveille un peu l’intérêt.