Alberg

Thomas, jeune homme « économiquement à gauche et spirituellement de droite », s’installe dans une vieille maison de Besançon mise à sa disposition par son père. Elle était précédemment occupée par un chapelier, Alberg, qui a disparu mystérieusement, peut-être retourné en Argentine. Thomas découvre une collection de carnets remplis de notes, poèmes et élucubrations diverses apparemment dénués de sens, mais qui lui paraissent parfois en relation avec divers aspects de sa vie ou de ses pensées. La tonalité oppressante et maléfique qui s’en dégage l’affecte profondément et il s’épuise à essayer d’en percer le sens caché. La naissance d’un nouvel amour lui redonne le goût du bonheur, mais faudra-t-il que la jeune fille aimée échappe de justesse à la mort pour qu’il se libère de son obsession ?

Ce premier roman, malgré ses personnages un peu lisses, ses énigmes un peu laborieuses, son dénouement un peu frustrant, décrit avec beaucoup de sensibilité paysages et états d’âme. Il ne manque pas de charme.