Si tu ne m’aimes pas, je t’aime

Thomas Stern et Catherine Laborde, deux célébrités du monde médiatique, publient, sous forme d’un échange de confidences, un livre retraçant le quotidien de leur relation amoureuse qui dure depuis quinze ans. Relation chahutée, difficile, faite d’abandons et de retours, de disputes et de réconciliations. Lui : il déclame, il proclame en phrases courtes et claquantes, ne manque ni d’esprit ni d’humour, cynique et lucide sur l’amour qui ne dure pas ; mais ce “modeux” un tantinet snob sait être grave et touchant quand il parle de sa mère mourante. Elle : elle est douce et romantique, résignée et prudente face à ce tribun cabotin qui la trompe ouvertement et qui finira par épouser une autre femme tout en restant son amant. Elle aspire à une vie calme, loin de la flamboyance de son compagnon. Les bons mots de Thomas Stern, publicitaire de talent, rendent la lecture parfois jouissive. On n’est guère touché par l’histoire quelque peu artificielle de ce couple hors norme auquel on ne s’identifie pas